Sigisbée, admirateur du blog, venu passer le week end à Annecy nous a écrit ce très joli texte que nous avons voulu vous faire partager, en guise de cadeau à quelques jours de Noël...
Voyage au pays d’Anaïs et de Cloé
Je ne vous remercierai jamais assez pour votre accueil, votre générosité ainsi que pour votre chaleur humaine.
Les traces de notre soirée de samedi ornent encore mon corps ce qui signifie sans doute qu’à certains moments nos jeux ont été relativement hard, délicieusement hard même. Compte tenu de mon expérience personnelle, J’en conclus que je me suis senti tout le long de ce weekend très en symbiose avec vous, quand je dis avec vous, c’est bien sûr avec Vous, Maitresse mais aussi avec Cloé car lorsque je ne suis pas en osmose même une caresse me fait mal.
C’est un peu curieux la façon dont les choses se sont passées. Il y a quelques semaines nous ne nous connaissions pas et voilà qu’un jour un admirateur vous propose d’aller vous rejoindre à 500 km de son domicile simplement pour porter vos bagages. Au royaume des fantasmeurs, il était à peu près acquis que le porteur pressenti ne serait qu’un fantôme. Et bien non, Sigisbée était au rendez vous. Rencontre magique, rencontre courte mais déjà un premier lien qui se noue, qui se chuchote en quelque sorte.
Vendredi, sur votre invitation, Sigisbée arrive en Savoie, l’esprit joyeux mais aussi angoissé à l’idée de ne pas être à la hauteur. Suite aux petits soucis d’intendance de Cloé, la soirée s’annonçait mal mais tout à fini par s’arranger et nous avons pu partager un très agréable repas avant d’aller faire quelques pas de danse. Un détail, juste un détail très important : alors que vous avais invité, Cloé a voulu régler une part de la note ce que je ne voulais pas bien sûr. Ce détail est cependant très révélateur de votre classe quand on observe certaines pratiques de personnes dominantes qui au nom de pratiques SM dépouillent leur sujet.
Samedi après midi vous m’avez accueilli avec classe et distinction, avec une chaleur humaine que même dans des relations plus conventionnelles je n’ai que rarement trouvée. Quelques instants partagés avec Cloé pour faire quelques courses – on ne s’ennuie jamais avec Cloé toujours très douce et très érudite notamment sur l’histoire de la Savoie – et me voici arrivé dans votre appartement.
A partir de ce moment là, le rythme cardiaque de Sigisbée va s’accélérer un peu de part l’érotisation de la situation. Maitresse Anaïs est là devant moi toute magnifique en noir avec ses jambes divines dans leur résille. Champagne pour tout le monde. On fait connaissance. Sigisbée livre quelques unes des expériences qu’il a connues en près de quarante ans de pratiques pour finalement avouer que quatre ou cinq seulement méritent d’être retenues.
Nous voici maintenant au club dont manifestement Anaïs semble être l’âme. Je reconnais petit à petit quasiment tous les personnages du blog et la soirée démarre avec un bon équilibre entre dominants et dominés. J’avais mille fois regardé les photos, cent fois rêvé d’être moi aussi dans l’arène et voici que je m’y trouvais de par la volonté de Maitresse Anaïs sous les regards des habitués qui sans doute allait guetter la nouvelle capture de Maitresse. En guise d’échauffement les esclaves sont positionnés agenouillés au centre du théâtre, les croupes bien cambrées comme pour mieux donner prise aux coups de martinet et de cravache. Par solidarité, ils se tiennent par la main comme pour mieux se stimuler. Fin du premier acte. Maitresse Anaïs met les pinces aux seins de Sigisbée, pinces assez redoutables dixit Cloé. S’en suivra une séance assez hard durant laquelle Sigisbée subira les assauts de sa Maitresse. Remarquable d’intelligence, celle-ci lui murmure à l’oreille : « Ca va, Sigisbée ? » Comment répondre non ? Est il possible de dire non à un si beau regard, à une si jolie femme qui en quelque sorte m’anesthésie ? Et comme je n’ai pas dit non, j’ai droit à quelques marques supplémentaires. Merci Maitresse.
En arrivant Maitresse m’a présentée sa soumise que j’avais pu apercevoir sur quelques articles du blog. Remarquable soumise, très sympathique, elle va avoir droit aussi à une correction d’anthologie récompensée par les baisers de sa Maitresse … et aussi par quelques aiguilles. Très haut numéros de voltige tant de la part de la Maitresse que de la part de la soumise – s’il vous plait, dites lui mien que j’ai été très sensible à sa manière d’être.
En fin de soirée, Maitresse a regroupé dans une sorte d’alcôve son aréopage d’esclaves. Beau tableau final que l’esclave féminine d’Anaïs faisant une « inflation » à Cloé – clin d’œil à Rachida – alors que Sigisbée la pénétrait de sa petite queue soudainement devenue plus tendue.
Soudain, beaucoup de monde autour de nous. Ce ne pouvait pas être de par ma simple présence. Non simplement, Maitresse Anaïs, elle-même, était montée sur scène et offrait son sexe divin à sa belle esclave.
C’est là un moment très fort, en tout cas pour moi, de savoir que Maitresse n’est pas qu’une dominatrice mais aussi une femme capable d’aimer son prochain que celui soit mâle, femelle ou les deux à la fois.
C’est là, sans doute, un trait que nous partageons Vous, Cloé et moi, une délicieuse ambigüité à consommer sans modération, sans trop d’excès non plus pour qu’elle ne se banalise pas.
Voici, en quelques lignes, le témoignage de mon ressenti sur ce weekend.
Finalement Annecy n’est qu’à neuf heures de train ce qui est finalement pas si loin que cela pour venir masser vos pieds divins ne serait ce que dix minutes.
Comme la vie n’est pas faite que de soumission, et comme vous l’avez suggéré vous-même, Sigisbée laisse la place à P… pour vous embrasser toutes les deux très tendrement et vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.
P….
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